jeudi 6 mai 2010

LA MALA ORDINA (Fernando Di Leo, 1972)

Ce deuxième volet de la trilogie du milieu de Di Leo qui n'est pas proprement dit une suite au "Milano Calibro 9" est – disons-le d'emblée – relativement décevant. Cependant la présence de l'excellent Mario Adorf évite à "La mala ordina" de sombrer corps et âme grâce à son interprétation caméléon du proxénète Luca Canali, tour à tour sentimental papa-poule, faux naïf, belliqueux rebelle et vengeur impitoyable. Au contraire du premier volet de la série, les scènes d'action sont ici réussies (des bastons musclées et surtout une monstrueuse course-poursuite lorsque Canali disjoncte) mais avec un démarrage très poussif et un script ultra-plat, dans l'ensemble, ce polar à l'italienne frustre un peu.

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