jeudi 13 mai 2010

MILANO ODIA : LA POLIZIA NON PUÒ SPARARE (Umberto Lenzi, 1974)

Dès son titre, le film de Lenzi attaque : "Milano Odia : la polizia non può sparare", "Milan réprouve : la police ne peut pas tirer". Comment alors régler la criminalité dans les rues de la capitale lombarde ? C'est l'impavide commissaire Grandi – Henry Silva, 1 m 88 – qui s'y colle. Lui voudrait bien tuer en cas de nécessité mais son collègue réprouve pour raison morale. Confronté à un fou sanguinaire (excellent Tomas Millian), Grandi finira évidemment par passer outre. Refusant tout compromis, "Milano Odia" est un poliziesco pessimiste, incisif et nerveux.

mercredi 12 mai 2010

THE BAD AND THE BEAUTIFUL (Vincente Minnelli, 1951)

Classique de Minelli, "Les ensorcelés" se découpent en trois longues scènes rétrospectives qui expliquent comment un réalisateur, une actrice et un écrivain ont été séduits puis trahis brutalement par un producteur (excellent Kirk Douglas). On s'ennuie de ce scénario à répétition qui n'offre aucune surprise. Au palpitant, électrocardiogramme plat.

COUP DE TORCHON (Bertrand Tavernier, 1981)

"Coup de torchon" adapté librement du livre "Pop. 1280" de Jim Thompson marque un fort contraste entre un personnage complexe, le policier Lucien Cordier incarné par Philippe Noiret (magistral), et d'autres caricaturaux. Dissimulé sous des airs d'abruti, Lucien met en place une justice expéditive, en toute impunité. On ne sait pas trop bien s'il agit consciemment ou sous l'impulsion d'une force extérieure, le début et la fin du film se montrant particulièrement obscurs. Film noir et caustique, intrigant, bien joué mais brumeux.