vendredi 11 juin 2010

LA CÉRÉMONIE (Claude Chabrol, 1985)

Un téléfilm du "maître" qui ressort son marqueur fluo pour critiquer une énième fois le bourgeois. Il y a une bonne idée, un personnage analphabète, mal joué par Bonnaire malheureusement. Le jeu des acteurs oscille entre le médiocre et l'indigent. Seule Huppert sort du lot. La fin du film est pathétique. Un mélomane enregistre sur une vielle cassette la musique d'un opéra de Mozart qui passe à la télé. Des fusils à deux coups n'en finissent plus de tirer. Des cadavres respirent. Du foutage de gueule. Chabrol c'est fini. Je ne crois pas que j'y retournerais un jour.

THE BREAKFAST CLUB (John Hughes, 1985)

Avec son parfum d'années 80, "The Breakfast Club" est un petit film sympathique, assez bien dialogué, pas trop mal joué. Pour une fois, un teen movie va au-delà des clichés et se montre un peu mature sur la question de l'accès à l'âge adulte. Ainsi, dans son genre, on peut dire que le film de Hugues fait figure de chef d'œuvre.

jeudi 10 juin 2010

SOUTHLAND TALES (Richard Kelly, 2006)

Incroyable chance du débutant. Le premier élève se pointe et dépasse ses maîtres ! D'emblée le bougre remet tout en cause en tuant le père et la mère, feus les fondateurs du genre XXL : NBK et THX. Là, c'est le nanar des nanars. Celui qui les contient tous : la somme nanardesque. Il faudrait créer une sous-série à la série Z : la série ST. Le film de Richard Kelly en serait la pierre fondatrice.

mercredi 9 juin 2010

THX 1138 (George Lucas, 1971)

Un nanar prétentieux donc antipathique. Dans leurs costumes de robots masqués, on voit les comédiens mieux que s'ils se promenaient à visage découvert. On a l'impression d'assister à une partie d'une heure et demie de chiffres et des lettres (on doit faire des mots de 3 lettres ; je n'ai pas réussi à comprendre ce qu'il fallait faire des chiffres). Duvall et Pleasance, perdus dans cette marée blanche, tentent en vain un « Chauve qui peut ! ». Il faudrait créer une sous-série à la série Z : la série THX. Le film de George Lucas en serait la pierre fondatrice.

ENCOUNTERS AT THE END OF THE WORLD (Werner Herzog, 2008)

En Antarctique, Herzog s'intéresse aux marginaux de Mc Murdo et en particulier à ses scientifiques, biologiste plongeant en mer de Ross, vulcanologue crapahutant sur le mont Erebus ou autre glaciologue étudiant l'iceberg B-15. De bonnes réflexions dans un environnement original mettent le documentaire au-dessus de ceux qu'on peut voir à profusion sur le petit écran. On sent quand même que tout cela s'est construit dans l'improvisation et c'est parfois décousu. Mais la patte du réalisateur allemand est bien là et son savoir-faire singulier offre toujours un résultat captivant.