Force est de constater que Gilliam n'a pas fait mieux depuis ce film qui faillit s'appeler "1984 ½" : "Brazil". Peut être le réalisateur, généreux à l'excès, a-t-il trop puisé dans les ressources de son univers ? Des innombrables références artistiques, littéraires en premier lieu (Kafka, Orwell...), cinématographiques et picturales, résulte une œuvre foisonnante et presque intarissable. Les détracteurs reprochent une certaine vétusté. « La technologie de Brazil ne fonctionne peut-être pas, mais elle correspond à l'époque et a une signification. » se défend Gilliam. Baroque, post-moderne, néo-expressionniste, "Brazil" décrit un univers sombre, oppressant sans oublier d'être souvent très drôle (immense Jonathan Pryce).
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